Pour l’histoire, l’ostéopathie a été créé par un thérapeute américain Andrew Taylor Still en 1874. Puis elle s’est exportée en Europe. Elle apparaît en France dans les années 1960. Elle sera reconnue dans notre pays en 2002. Plusieurs décrets ont suivi en 2007 et 2014 pour réglementer la pratique et son enseignement.

Qu’est-ce que c’est ?

C’est une approche thérapeutique globale, c’est à dire qu’elle a pour but de traiter certains troubles en s’intéressant au corps dans son ensemble. Car toutes les parties du corps sont en relation les unes avec les autres.

Comment se déroule une séance d’ostéopathie ?

L’ostéopathe grâce à un interrogatoire, une observation et des tests va élaborer un diagnostic ostéopathique. Cette étape permet d’identifier les dysfonctions ostéopathiques et leurs interactions après avoir écarté les symptômes et signes d’alerte justifiant un avis médical préalable. Une dysfonction ostéopathique correspond à une altération de mobilité qui engendrerait des troubles fonctionnels (Ex : une contracture musculaire limite l’amplitude d’une articulation qui n’assurera plus sa fonction de mobilité).

Une fois les dysfonctions repérées et hiérarchisées, l’ostéopathe va réaliser des techniques manuelles adaptées à la personne dans le but d’améliorer son état de santé. Le corps a un forte capacité d’adaptation. Lorsque l’adaptation n’est plus possible, des symptômes peuvent apparaître et une restauration de mobilité permet alors au corps de mettre en œuvre son pouvoir d’auto-guérison. En d’autres termes, l’ostéopathe enlève les obstacles qui empêchent le bon fonctionnement et laisse la nature faire le reste.

Pour qui ?

Une séance d’ostéopathie peut se faire à tout âge, des nourrissons aux personnes âgées en passant par les femmes enceintes, les sportifs et les personnes en situation de handicap. L’ostéopathe adapte ses techniques en fonction de ses patients.

Les actes d’ostéopathie ne sont pas remboursés par la sécurité sociale mais par certaines mutuelles.